Zeus à Rouen, l’Écho des Anonymes de Nos Rues
Hier soir, l’Agora Sequana a vibré au rythme de la présentation de Zeus, le cheval de fer annonciateur des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Mais qu’en ont pensé les Rouennais, ceux qui arpentent nos rues chaque jour ? Pour le savoir, notre micro-trottoir anonyme a tendu l’oreille aux quatre coins de la ville.
Madame Dubois, retraitée du quartier Saint-Marc, le regard pétillant : « Ah, Zeus ! Quel bel hommage à l’approche des Jeux. Ça nous met un peu dans l’ambiance, n’est-ce pas ? J’ai trouvé ça très original, ce cheval de fer. Ça change de ce qu’on voit d’habitude. J’espère que ça donnera envie aux gens de s’intéresser aux Jeux Paralympiques aussi, c’est important. »
Kevin, étudiant croisé près du campus : « Franchement, stylé le cheval ! Ça fait un peu machine de guerre, mais dans le bon sens. C’est cool que Rouen soit associée aux Jeux comme ça. J’espère qu’il y aura d’autres événements de ce genre pour faire monter l’excitation avant l’année prochaine. Et puis, Thomas Jolly qui était là, c’est la classe ! Un Rouennais qui gère les cérémonies, c’est une fierté. »
Amina, commerçante du quartier des Antiquaires, entre deux clients : « C’est une initiative intéressante, ça donne un coup de projecteur sur Rouen en lien avec les Jeux. J’espère que ça va attirer du monde et montrer que notre ville est dynamique et impliquée dans cet événement national. Pour nous, les commerçants, une bonne image de Rouen, c’est important pour attirer les visiteurs. »
Monsieur Lefevre, croisé à la sortie de la Métropole, un brin réservé : « C’est la concrétisation d’un beau projet, fruit d’une collaboration entre la Métropole et des partenaires comme Sanofi. L’idée de Zeus est forte, elle symbolise la puissance et la détermination des athlètes. C’est une manière de rendre les Jeux plus concrets pour les Rouennais, de les faire participer à cette aventure. »
Mais toutes les voix ne s’accordent pas à l’unisson. Rencontre avec Bernard, la cinquantaine, croisé près de la gare, visiblement peu concerné : « Zeus ? Le cheval de fer ? Ah bon… J’étais pas au courant. Les Jeux, le sport… ça me passe un peu au-dessus, vous voyez. Tant mieux si ça plaît à certains, mais moi, ce qui me préoccupe, c’est plutôt le prix du carburant, vous voyez ? »
Et puis il y a ceux qui vivent dans une autre sphère, comme Gisèle, rencontrée au hasard d’une rue piétonne, le regard perdu : « Un cheval… en fer ? Ah… C’est pour les manèges, c’est ça ? Les enfants aiment bien les chevaux. Les Jeux Olympiques ? C’est quand, ça ? Bientôt l’été, j’espère qu’il fera beau pour les géraniums. »
Ce micro-trottoir rouennais, loin d’une adhésion unanime, révèle la diversité des perceptions face à cet événement. Entre l’enthousiasme palpable, l’espoir d’un impact positif pour la ville, l’indifférence face à un événement perçu comme lointain, et même une totale déconnexion de l’actualité, les réactions à la présentation de Zeus sont à l’image de notre ville : multiple et attachante dans sa singularité. Si le cheval de fer a illuminé l’Agora Sequana, il a aussi permis de sonder l’écho, parfois surprenant, qu’il rencontre dans les cœurs des Rouennais.
Laisser un commentaire