Une Journée dans la Peau de Karim, Reporter de Presse Indépendant à Rouen

Je m’appelle Karim, reporter de presse indépendant, et Rouen, ma ville natale que j’aime, est mon terrain de jeu. À COM’ROUEN, on m’a demandé de raconter ma journée type comme correspondant local. C’est un marathon d’infos, de doutes, et de rencontres, où la com’, Mais le journalisme régional, c’est aussi un combat pour trouver, vérifier, et livrer l’info sous pression. Voici à quoi ça ressemble.

7h30, Saint-Sever : Le café, ma première source

Ma journée commence dans un café de Saint-Sever, carnet en main, smartphone allumé. Je scrute les réseaux sociaux pour des alertes locales : un événement ? Une manif à Rive Droite ? Rien de concret. Trouver l’info, c’est le premier défi, et quel défi ! Les commerçants du coin sont mes alliés : Une personne me glisse qu’une boutique voisine ferme. Une piste, mais pas une histoire. Je note, je creuse, je doute.

9h, Rive Droite : Chasser l’info, un puzzle

Direction le marché de Rive Droite. Les habitants parlent, mais l’info est floue : rumeurs d’un nouveau projet municipal. Je fais mes contacte – pas de réponse. Le journalisme local, c’est ça : courir après des bribes, souvent sans confirmation. Une mamie me parle d’un festival annulé. Je vérifie sur le site de la mairie : rien. La véracité, c’est mon obsession. Une info fausse peut ruiner ma crédibilité.

12h, Bureau improvisé : Traiter à la vitesse lumière

À mon bureau dans un café ami – je rédige une brève pour un média partenaire. Une association près de Saint-Marc lance un événement solidaire. J’ai 30 minutes pour 200 mots. Le président accepte une interview, mais pas de nom. Je croise son info avec un post Instagram officiel. Chaque mot compte, chaque fait doit être solide. La pression du délai est folle, mais l’adrénaline me porte.

15h, Rive droite : Les rencontres, le cœur du métier

L’après-midi, je couvre un évènement à Rouen rive droite. Les organisateurs, des artistes locaux, partagent leur projet avec passion. Ces relations humaines, c’est ce que j’aime. Une galeriste me donne un tuyau : une usine à Petit-Quevilly pourrait fermer. Je note, mais vérifier prendra des heures – appels, emails, recherches. Les sources fiables sont rares, et les fakes pullulent. Je passe un coup de fil à un syndicaliste, qui reste anonyme. La discrétion, ici, c’est sacré.

19h, Vieux-Marché : Finir, mais pas trop

De retour au Vieux-Marché, je boucle un article sur l’épicerie solidaire. J’envoie, mais une alerte X mentionne un incident sur les quais. Vrai ? Faux ? Je file vérifier, sans succès. Le journalisme, c’est aussi accepter l’incertitude. Avant de rentrer, je croise un commerçant que j’ai interviewé l’an dernier. Il me remercie : mon article a attiré des clients. Ces liens, forgés dans les quartiers, valent tout l’or de Rouen.

Rouen, c’est une ville communicante, où chaque info est une bataille, mais chaque rencontre une victoire. Mon métier est dur – chercher, vérifier, courir – mais il me connecte aux Rouennais, à leur vérité. Vous avez une histoire à partager ? Contactez COM’ROUEN sur com-rouen.fr ou @COMRouen. Moi, je repars chasser l’info.

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